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Restez ZenJe ne suis pas sur Terre pour donner des cours de solfège aux oiseaux

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Tanka in winterWinter covers all with grey
light succumbs to dark
during this wintry season
In my deserted bed-room
a candle goes down slowly



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Not DanaeGold, foolish and false,
pathetically transparent.
the locks are now changed.
Humility is
the key, so you can't come in.
You failed to dazzle,
bewitch and enchant
me. I am not impressed by
your shimmer and shine.



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relapsethis, I think,
is the way that empires
fall.
there are sometimes
catastrophes—
Vesuvius, Alexandria—
but I will not go out
in such an explosive fashion
this time.
my second death
is preceded by decline,
slow and inglorious;
erosion working its
weary charm
upon my architecture.
the difference is this:
disaster is unprecedented.
it is a noble sort of way to fall,
at the hands of that which
you could not control.
but I am allowing myself
to crumble to dust.
the forces of entropy
have not strengthened:
I have simply stopped cobbling myself
back together.
someday, archaeologists
will discover my ruins
and sigh.



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Dans tes yeux miroirsDans tes yeux miroirs
Dans tes yeux-miroirs les nuages déjà
Portent les premiers signes de la nuit ;
Les trains de l'autre côté de la vitre,
Avec leur traînée d'argent et de feu
Sont comme des étoiles filantes.
Ah ! Pouvoir encore un peu,
Accrocher des rayons d'autres jours ;
Tout n'a pas été dit.
Il suffirait d'un presque rien,
Juste un peu de temps…
Le temps qui n'est rien qu'illusion.
L'obscurité  connaît son triomphe
Sur nos prières, misérables autels d'égoïsme.
Déjà le jour n'est plus qu'un souvenir.
Dans tes yeux-miroirs, encore ajouter
Quelques rires et quelques fleurs
Pour un tableau du bonheur
Qui s'estompe soudain.
Au fond des tes prunelles argentines,
Ton regard, d'hier, porte nos amours
Plus loin que l'horizon menteur.
Un sourire mystérieux naît tout à coup,
ne s'abusant pas de nos espoirs superflus.
Toi, tu sais déjà la paix qui t'attend.
D



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la place de la bastillerencontre-moi ici, cette nuit
quand nous nous sommes echappés
(pas juste moi, mais toi aussi)
quand nous sommes libres
rencontre-moi ici, en été
après que nous ayons mûri
je veux t'amener maintenant
oui, croît-moi!
mais nous ne sommes pas encore libres
rencontre-moi ici, quand tout est silencieux
si toutes les secondes sont les possibilités
alors, pourquoi je ne dois pas les prendre?
un jour, toi aussi
tu vas les prendre aussi
(j'éspère)
rencontre-moi ici, quand le temps est venu
nous allons aller d'une prison à une autre prison
ici, je vais t'attendre
nous allons jouer ensemble comme ce que
j'éspère que nous jouaions quand tu étais petit
nous allons incarcérer des prisonniers politiques
et nous allons nous demander si nous sommes devenus libres pour cette sorte de vie















RIMERCa sent le temps qui passe
Ca sent le temps qui court
Ca sent le sang qui
S'arrête
Adossé à l'ennui
Alité au lecteur
Ca s'envole
Vecteurs
Le temps qui s'arrête
Arimé à l'amer
Toujours à rimer absent
A rimer amer



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the deep blackMostly I am comforted by
the deep black.
Coming back was
waking in the middle of a cheap
carnival at night.
Bells and whistles and flashing lights,
tons of people and nothing making sense
or holding still.
I longed for the silence.
My brain handed me little hallucinations,
like hors d'oeuvres,
pumped full of stimulant and throwing up
ash and Bacardi
and the machines going off
whenever my heartbeat dropped
and they came to shoot me
back up again.
The only thing I'm afraid of is not dying.
I can live and I can die.
But not-dying,
never again.







Les Errances du silenceJe suis glacée. En dedans. J'émiette les songes. Que tu hantes. Tu t'éloignes. Et j'ai froid. Mais quoi qu'il arrive j'te garderai incrusté dans mes entrailles, même lorsque tu les dévores. Calvaire épileptique. Ton absence. Nausée. Ta Présence. Nausées. Les sciures du gel. Tu continueras à enfoncer les cendres du possible au fond d'ma gorge. Et des cendres glaciales. Droguée au silence. La quête du néant. Plume de granit.
Le bruit du chaos qui se fracasse sur les nuées. Brouhaha. Je me cache sous les sourires et m'invente un corps dans la fumée, être fantomatique aux reflets de glace, mais lorsqu'ils s'effritent, lorsqu'ils se retirent, lorsqu'IL se retire, je me retrouve seule face à mes réflexions. Lorsque la mise à nue s'expose. Lorsque l'espoir se consume. Une fois de plus. Lorsque plus rien ne fait lien. Tout se délite. Et la logique s'effondre. Et la solitude grince. Le plafo



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Face au miroirMais qui est donc cette personne dont ils parlent tous ?
Qui est cet homme dont les infirmières murmurent le nom à l'angle du couloir ?
Qui est donc cet être cruel qui fait pleurer la dame venant si souvent me voir ?
Qui est-il avec son patronyme extravagant ?
Ce doit-être un allemand…
Et toi, sais-tu qui c'est ?
La glace ne répond pas.
Mais qui est-ce, cet Alzheimer ?







Erreur.Erreur.
Sublime, invraisemblable surgi de la foule,
Tes courbes insondables aimantaient mon regard
Me montrant du passé tout un fort qui s'écroule
En plongeant dans mon cœur la lame d'un poignard
Lentement. Mon regard a glissé sur ta joue
Et caressé, exquise, une lèvre assassine,
Merveilleuse œuvre d'art, délire d'un dieu fou,
Essence d'une esquisse aux traits qui me fascinent,
Pernicieuse. Mes mots suffoquent et coagulent
Rubis sanglants qui me trahissent, impuissants,
Formant fétides, infâmes, d'écœurantes bulles
Qui crèvent dans ma gorge tranchée, m'asphyxiant
D'évidence. Un rire strident de démence
Explose monstrueux en un feu d'artifice
Abjuration muette d'un cœur en partance
Pour des regrets sans fins, d'impensables supplices
En silence. Je n'ai rien dit et suis passée :
Sous tes grands yeux, les miens baissés, je suis partie.
Erreur. Pas de nom, pas d'adresse, j'erre blessée
Toute







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LilithKi-sikil-lil-la-ke est ton nom...
Opprobre des Limbes, rejetée par ton Père
On te dit première épouse, vierge maudite
N'es-tu pas plutôt femme libre mais amère ?
Souillée et déçue, te reconnais-tu, Lilith ?
Toi, la prostituée sacrée des temps anciens,
Bras armé de la Déesse, dame des airs,
Ton nom fut traîné dans la fange délétère
D'un culte qui n'était ici que pérégrin.
Reine des succubes, séductrice damnée
Qui corrompt les hommes puis dévore leur cœur
Partout ton nom est synonyme de terreur
Pourtant qui détient ces preuves pour t'accuser ?
Ô Spectre de la nuit aboyant ton malheur
Je voudrais t'apaiser, faire cesser tes pleurs.
Toi qui aux Cieux goûta à la Félicité,
Privée d'amour, comment pourrais-tu en donner ?
La passion d'un archange te fut bien acquise
Mais Samaël ne peut voir ces larmes cruelles
Cette sensualité







La coupe du vainqueur          
Je saurai être douce, mais aussi pas trop sage,
Effrontée ou câline, j'en ferai mon langage,
Je choisirai les mots qui toucheront ton cœur
Et je te ferai boire à la coupe du vainqueur.
                    
                      © Deedrane 2010

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-- le rivalsi, de rage, tu plantes cette graine
d'hiver dans une poignée de sang:
l'an d'après verra pousse de haine;
arbre de guerre fleurira au printemps.







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XXV. Forgotten Liberty.
Forgotten Liberty
Ne vois-tu pas le mal infect
qui s'écrit dans la liberté
l'occlusion seule est le squelette
que portent nos amours ratées
Ne vois-tu pas la tyrannie
comme un espoir de mots en fuites
et l'illusoire comme un pays
qui n'a pas plus d'ombres interdites
Ne vois-tu pas ce que tu perds
en étant le seul à blâmer
et cette vie comme un désert
que tu te perds à condamner
Il te faudrait sentir la peur
sentir son joug près de ta tempe
sentir ce dernier fossoyeur
venant te foutre sa trempe
Ne vois-tu pas ce que tu perds
en éludant la tyrannie
qui sera toujours dans nos chairs
et dont nous sommes le pays
Ne vois-tu pas la liberté
qui n'est que de la tyrannie
et le plaisir à continuer
de n'être qu'un astre maudit
Ne vois-tu pas la perfection
dans les plus fins tressaillements
et la Beauté dans l'illusion
de notre propre internement
Ne vois-tu pas comment sublimes
nous sommes oppressés par le Mal
et

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White OwlThe white owl opens up her eyes,
sways her vision to the skies;
seeking out a creature's cry,
through the woods' nocturnal sigh.
In the darkness crickets sing,
far beneath the owl's white wing.
Dew drops to the leaves still cling,
sparkling with a lucent sheen.
Senses alert, she prepares for flight,
hearing creatures near their plight,
she spreads her wings into the night
silent as moonlight, and as white.