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ANALYSE RIGOUREUSE DE L'OEUVRE DE STEVEN SEAGAL.

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Les Carnets de la Toile présentent :


LE COFFRET 11 DVD STEVEN SEAGAL

« Vengeance personnelle – Justice brutale »

Chers lecteurs, chers amis, cher public : bonsoir. Aujourd'hui, les Carnets de la Toile s'aventurent du côté du Heaume-Cinéma ! Le Titan Steven Seagal nous fait une offrande de justice et de sang dans un magnifique coffret plaqué carton et doré à la patate. Une présentation pédante et imbitable s'imposait, vous vous en doutiez…


Introduction

Dans le cinéma d'hauteur, Steven Seagal est et reste un monument. Boudé par les critiques a-serbes, il n'en reste pas moins le seul, ces dernières années, à faire travailler l'industrie des pays de l'Est avec une vigueur étonnante. Son jeu, tout en nuances invisibles, ne s'appréhende qu'avec une analyse filmo-sociologique que seuls les « Carnets » sont en  mesure d'apporter. Évidemment, pour cause obscure de restriction du nombre de caractères, il me sera impossible de procéder à l'analyse  rigoureuse, pédante et imbitable des 11 chef-d'œuvres offerts à notre gourmandise.Toutefois, nous pouvons tenter d'obtenir la substantifique moelle, comme nous le recommande Rabelais, que Seagal a longuement médité (voir Gargantua, XXVII, Frère Jean des Entommeures) grâce à un résumé seul, unique, solitaire mais commun aux 11 DVD. Il fallait toute l'audace sémantique des « Carnets » pour réussir un tel pari.


Résumé des 11 films.  (Attention : rayez les mentions inutiles).

Steven Seagal, au sommet de son art, incarne John/Jack/Joe/Marshall/, aujourd'hui retiré des affaires dans la forêt/nature/son magasin d'armes japonaises/. Mais John/Jack/Joe/Marshall/ n'est pas qu'un simple retraité : il s'agit en réalité d'un ancien agent de la CIA/des services secrets/de la police d'élite/des commandos parachutistes/du FBI/ qui parle japonais/coréen/thaï/chinois/birman. C'est aussi un maître en karaté/kung-fu/aïkido/judo/ju-jitsu/kendo/iaijutsu/viet-vo-dao/. Un jour, John/Jack/Joe/Marshall/ apprend par hasard que des :

méchants/noirs/chicanos/communistes/russes/français corréziens corrompus/allemands nazis/métèques/  ont enlevé/torturé/tué/enlevé, torturé et tué/son meilleur ami/sa nièce/sa femme/son fils/son voisin/son chien.


Contacté par ses anciens employeurs incapables de mettre la main sur les coupables, et avec lesquels il a un problème à cause de son caractère indépendant/sa grande gueule/ sa couette noire/son sens de la justice/, il les reçoit chez lui puis les tabasse/leur dévisse la tête/les broie/leur casse les bras/les tue. Seul, sans l'aide du gouvernement décidément trop mou/corrompu/bureaucratique/de gauche/bande de fiottes/, il décide d'agir. Il avait raccroché les gants. Ils l'ont cherché. Ils l'ont trouvé. Et maintenant, ils vont payer. Il sera le détective/magistrat/juré/juge/bourreau de ces salops/chiens/pourris.

Au cours de cette dernière mission, il rencontrera une jeune femme/petite bombe/méga canon de 25 ans / habillée d'un ravissant petit tailleur avec un large décolleté/décolleté/décolleté/décolleté et mini-jupe/ qui tombera amoureuse de lui. Malgré ses soixante balais et ses 130 kg, il lui montrera ce que c'est que l'amour, mais, malheureusement, elle meurt/décède/disparaît, généralement de la main de John/Jack/Joe/Marshall/, qui a fini par comprendre qu'elle était une traîtresse au service des chinois/musulmans/français vicieux/nazis/yakuzas/communistes/terroristes albanais/.

Grâce à un art subtil de l'interrogatoire/baston/menace/torture/exécution sommaire, John/Jack/Joe/Marshall/ arrive à retrouver les coupables alors que les flics, (dont la moitié est corrompue et peut-être même syndiquée !), ne parviennent à rien à cause des avocats pourris/méchants/moisis/libertaires/protégés par le système en pleine décadence (voir Maurice G. Dantec, le miroir littéraire de Steven, qui explique si bien ce genre de choses).

Lors de la scène finale, John/Jack/Joe/Marshall/ tue tous les coupables et leurs complices, ainsi que la concierge qui passait par là. Il sauve celle qui a été enlevée, mais ne parvient pas encore à ressusciter ceux qui sont morts en intro. Il s'en retourne alors, applaudi par ses anciens collègues qui l'adorent même s'il leur a cassé les deux jambes, vers la forêt/nature/son magasin d'armes japonaises/, accompagné, dans le soleil couchant, d'une jeune nippone qui le connaît depuis son enfance et qu'il a lui-même formé au karaté/kung-fu/aïkido/judo/ju-jitsu/kendo/iaijutsu/viet-vo-dao/. Musique et générique. Un film écrit/joué/produit/filmé/ par Steven Seagal, inspiré par l'excellent James Cameron, dont l'influence rambolinienne reste discrète mais visible.

Voici, chers lecteurs, l'essence de ces onze films, que dis-je ; onze perles tournées entre 2002 et 2008 ! Gageons que vous ne vous lasserez pas de les voir et les revoir. Je compte sur vous !

Votre dévoué,

Monsieurwar.


Frantz, 2010.
Il s'agit bien sûr de ma meilleure oeuvre ! Indispensable ! Avec un subtil rappel géographique français en nouveauté. Dans sa version originale sur le site skulking : [link] ; malheureusement disparu de nos jours :skull:

Message personnel à :iconwordeea: Là, tu vois, même Chuck Norris s'incline :#1:

My english language friends : no translation. I'll like that you keep a good image of me :D
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